La dépendance affective est une condition relationnelle négative se caractérisant par une absence de réciprocité. Sur un point de vue d’une relation amoureuse par exemple, les échanges se font à sens unique créant ainsi, un malaise psychique et physique de l’un ou l’autre plutôt que le bien-être et la sérénité. Dans ce cas, aussi valable pour une relation amicale, la meilleure chose serait de mettre fin à la relation, ce qui est vraiment impensable pour le dépendant.
Les caractéristiques d’un sentiment ou d’un amour dépendant se manifestent par une recherche continuelle de l’amour absolu, mais aussi, la volonté de sacrifier sa vie. Le dépendant affectif étouffe la personne aimée en lui laissant toujours moins d’espace personnel. Cet état se manifeste aussi par des crises de jalousie, la possessivité et les exigences excessives envers le partenaire. Cette grande ambivalence peut amener à des comportements inadéquats, des crises de colère sans raison ce qui rend à la fin, la vie commune, un vrai calvaire. Un dépendant affectif a peur du changement et est incapable de développer une véritable autonomie, car en se dévouant corps et âme à la relation, il ou elle pense assurer une relation stable et durable. C’est alors que le comportement de la personne souffrant d’une dépendance affective pourra évoluer de manière négative en passant de la gentillesse à la violence.
Les causes de la dépendance affective et les solutions pour s’en défaire
Étude faite, la plupart des psychologues pensent que la dépendance affective est liée à des troubles ou à une maltraitance remontant à l’enfance. Le problème de base de ce genre de sentiment est le manque de confiance en soi, une attitude négative de soi menant ensuite à une envie constante d’être plus aimable et gentil et se sacrifier pour se faire accepter par les autres, et ce, même si cela fait mal.
Il existe des moyens pour sortir d’une dépendance affective et la première chose à faire est de reconnaitre le problème pour ensuite, rechercher l’aide d’un thérapeute. Il faut commencer à considérer que le bien-être, son propre bien-être est une priorité et qu’avant de penser aux autres, il faut penser à soi.