La guerre entre la Russie et l’Ukraine est depuis un certain temps au centre de toutes les actualités. Depuis le début de cette invasion russe en Ukraine, plusieurs pays se mobilisent pour offrir leur soutien aux Ukrainiens. Nous vous parlons dans cet article des actualités belges concernant le sujet.
Aides aux réfugiés
Avec l’afflux des demandes de protections internationales par les Ukrainiens, le gouvernement de la Belgique a lancé un recensement des capacités communales. Ce programme permettra d’évaluer les capacités d’hébergement de chaque ville afin de pouvoir accueillir un maximum d’exilés ukrainiens.
En effet, c’est à travers un courrier que Sammy Mahdi le secrétaire d’État à l’asile et à la migration invitait les maires des communes à effectuer un recensement des places disponibles dans leurs villes.
Il a également été mis en place un centre d’accueil pour héberger temporairement les exilés avant de les repartir dans les villes en fonction des espaces disponibles. À Liège, les populations peuvent faire part de leurs différentes offres d’aide en appelant un numéro attribué à un centre de recensement dédié à la cause.
Une plateforme a en outre été mise en place spécialement pour permettre aux populations de fournir davantage d’information sur le type d’hébergement dont ils disposent. Cliquez ici infolocale.be pour en apprendre davantage sur l’actualité en Belgique.
Le désir de certains Belges d’aller en aide à l’ukrainien sur le terrain
De nombreux Belges se seraient rendus à l’ambassade ukrainienne en Belgique pour demander à se battre aux côtés des Ukrainiens.
Selon Vladislava Litia, deuxième secrétaire de l’ambassade d’Ukraine à Bruxelles, «?Depuis lundi, 69 hommes qui n’ont pas la nationalité ukrainienne se sont présentés. Ce ne sont pas seulement des Belges qui nous contactent, mais aussi des Italiens, des Français, des Marocains et des Luxembourgeois. Tous les candidats sont examinés?».
Cependant, des questions se posent quant à la légalité de ces décisions. Il faut d’abord noter que rien n’empêche les populations belges de rejoindre les Ukrainiens au combat tant que c’est volontaire et qu’on ne les y oblige point. Le principe selon lequel un civil n’a pas le droit de tuer quelqu’un sur un territoire étranger s’anéantit dans ces circonstances.
En effet, si un Belge ou une personne de toute autre nationalité ayant rejoint l’armée ukrainienne abat un soldat russe, elle ne connaitra pas de poursuites judiciaires. Toutefois si cette personne se fait capturer par les Russes, elle peut être retenue comme prisonnière de guerre et libérée à la fin de la guerre.
Notons également qu’il n’est pas certain que la Russie accorde ce type d’immunité aux citoyens européens combattants aux cotes de l’Ukraine.